LE NMM ACRYLIQUE COULEUR ARGENT

LA PALETTE DU NMM ARGENT 

Dans l'absolu du blanc et du noir suffisent pour ce genre de travail (dommage pour ceux qui ont acheté des kits tous prêts et bien garnis, ils vous serviront toujours pour autre chose !!! Ah Ah), car, au final, la technique du NMM n'est qu'un simple dégradé de noir et blanc. Par soucis de commodité, mais aussi pour apporter un peu de richesse et de nuance à l'ensemble, rassurez vous, nous allons quand même utiliser d'autres couleurs.
La base est un Gris neutre mélangé à une pointe de turquoise. Pour le gris, je vous conseille vraiment la référence 160 de chez VALEJO, il est juste parfait pour ce genre d’exercice. On va ombrer cette base avec un bleu nuit, plus ou moins, selon que l'on veut donner un aspect bleuté au métal, puis, enfin, avec un noir pure. Les éclaircies sont simplement faites en ajoutant du blanc à la base. N'oubliez surtout pas que pour que l'effet soit réussi, votre palette doit aller du blanc pure au noir pure. Le travail de dégradé devra s'effectuer avec de la peinture très diluée, avec de nombreuses couches successives.
(photo1). 
Il est également utile une fois le dégradé fini, de l'enrichir, avec différentes teintes. Par exemple, un violet dans les ombres et du vert dans les éclaircies. Attention, ces couleurs sont à appliquer en glacis très dilués. Concernant les parties claires, veillez également à ne pas colorer les éclaircies max, c'est à dire, celles en blanc pure, sous peine de perdre de l'éclat.

 Photo 1 – la palette (je garde toujours en dehors du dégradé, une touche de blanc et de noire pures)


LE SABRE DU CLAYTON 

Idéal, pour commencer dans le NMM, le sabre du Colonel du CLAYTON représente une lame tout ce qu'il y a de plus classique et donc parfaite pour l'apprentissage. Tout d’abord il s'agit de bien comprendre la forme de l'objet et ses interactions avec la lumière. Ici, nous avons à faire à une lame qui se compose en trois parties, le tranchant, le plat, et le très fin filet qui les sépare. Les lumières seront posées selon deux principes bien connues, celui de la lumière zénithale, puis l'inversion des reflets claires et foncées que nous détaillerons un plus tard.

1)Couleur de base 
Rien de bien particulier, surtout si vous utilisé le fameux gris neutre VALEJO. En effet, son pouvoir très couvrant et son rendu matte sont un vrai régal, en deux couches (voire une seule), vous obtiendrez une belle couche uniforme et bien matte. Pour rappel, on l'appelle Gris neutre, car il est composé d'autant de noir que de blanc (Pas con?). L'ajout d'une pointe de turquoise apporte un peu de froideur à la base

2)Pose des lumières et principe de l'inversion des éclats 
Selon, le principe de la lumière zénithale, je pose tout d’abord mes lumières et mes ombres max de manière très grossière. La technique est très simple, il s'agit juste de bien démarrer. En premier lieu, les éclaircies max (donc les parties les plus blanches) seront apposées sur la pointe du tranchant  (photo2). Ensuite c'est un jeu de logique. On continue sur le tranchant, qui va donc avoir sa partie sombre au niveau de sa base (prêt de la garde). Puis, on passe au plat de l'épée et vient le principe d'inversion des reflets. Il s'agit simplement d'inverser ombres et lumières par rapport à la partie adjacente déjà traitée. Par opposition au tranchant, la partie haute sera donc assombrie, alors que la base sera éclaircie.


  Photo 2 – pose des lumières et des ombres de manière grossière

3) dégradés (photo 3,4 et 5)
A partir de cette étape il faut vraiment travailler avec de la peinture très diluée (il faut toujours, mais là c'est impératif), sous peine d'avoir un rendu grossier, sans profondeur, ni finesse. Rien de spécial sur cette séquence, il suffit de reproduire le dégradé de sa palette sur la figurine. S'appliquer à travailler dans le frais et par couches successives, avec une peinture bien diluée, j’insiste.


 Photo 3
 Photo 4


Photo 5
 
Différentes étapes du dégradé, ici il ne s’agit pas de donner des coups de pinceaux à proprement parler, mais plutôt de poser des gouttes de peinture diluées et de les étirer, de les tapoter, les triturer, jouer avec et les mélanger avec d’autres gouttes, dans le frais

4) les arrêtes (photo 6) 
 Les arrêtes se font avec le plat du pinceau, et non la pointe, et du blanc. Rien de bien compliqué, là non plus, il faut juste faire attention à la dilution, pas trop diluée (bien moins que lors de la phase de dégradé) mais pas pure non plus, bref juste ce qui faut pour avoir une bonne accroche. Ne surtout pas hésiter à faire plusieurs passages... plus de passages = plus d'intensité.




 Photo 6


 5) le filet (photo 7)
 La phase qui demande le plus de minutie. C'est un peu comme les arrêtes, mais avec la pointe du pinceau et avec une peinture plus diluée. Ici, c'est l'occasion de tester votre coup de pinceau et votre dextérité. Le filet se fait en blanc ou avec une couleur très claire du dégradé, suivant sa position sur la lame (vers la base on est un peu plus foncé et vers la pointe on est tout blanc). Pas de panique si ça dépasse, il est toujours possible de corriger avec les couleurs du dégradé sur la palette.






Photo 7
 
6) les glacis 
La cerise sur la gâteau, étape qui peut être qualifiée d’optionnelle et qui va surtout servir à donner des nuances à vos métaux. Le choix des couleurs dépendra en partie de l'ambiance désirée et des couleurs déjà utilisées sur le reste de la figurine. Pour la dilution du glacis, c'est presque de l'eau (photo 9). Ici, j'ai utilisé du violet dans les ombres et du vert pour les éclaircies (photo 8) pour rappeler les couleurs déjà présentes sur la veste du Clayton.

 Photo 8

 Photo 9

 
 


Et c’est fini …..


  
CONCLUSION 

Voilà, vous avez réussi un joli NMM qui n'est finalement qu'une succession d'étapes simples, le tout étant de les faire dans le bon ordre et en prenant son temps. Pour un rendu moins graphique et plus réaliste, diminuez simplement la dose de bleu dans les mélanges.
A ce stade là, vous obtenez un rendu très clean, qui me convient car j'ai une vison d'un Clayton posant en tenue d'Honneur et donc très propre sur lui...Pour ceux qui désirent un rendu plus roots, il est, ensuite, toujours possible de travailler cette base avec des éclats, des effets de rouille et plein d'autres choses, selon l'ambiance souhaitée. Mais ça, c'est une autre histoire....  

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